Dans le monde tumultueux de la boxe professionnelle, la WBA (World Boxing Association) a récemment fait les gros titres, en particulier concernant le champion WBA des poids légers, Gervonta Davis (29-0, 27 KOs), et son affrontement tant attendu contre Frank Martin (18-0, 12 KOs), prévu le 15 juin à Las Vegas.
Gilberto Mendoza, le président de la WBA, avait à l’origine annoncé l’introduction d’une clause de réhydratation de 5,44 kg, lors d’une conversation avec Chris Manix de DAZN. Manix avait rapidement partagé les détails initiaux sur X, citant Mendoza : “WBA president Gilberto Mendoza confirms that there will be a WBA-mandated rehydration clause in the Tank Davis-Frank Martin fight,”. Ce dernier précisait que cette limitation était “based on recent events.” Toutefois, Mendoza n’a pas précisé si cette mesure serait une politique habituelle pour tous les combats sanctionnés par l’organisation.
Cette annonce a jeté une ombre de controverses autour de Davis, faisant naître des accusations suggérant que l’idée de cette clause venait de lui et non de la WBA. Face à cela, Davis s’est clairement défendu : “I didn’t know about this s*** until yesterday on Twitter,” se défendant avec véhémence contre les critiques.
Cependant, dans un retournement de situation caractéristique du sport, la WBA a renoncé à cette clause. Cette décision fut prise car le corps de sanction devait d’abord en informer Frank Martin avant d’intégrer une telle condition dans leur affrontement. Dan Rafael a clarifié la situation sur X, mentionnant qu’aucune clause de réhydratation ne serait appliquée pour #DavisMartin. Il a néanmoins évoqué l’intention de la WBA d’implémenter des pesées le matin du combat, suivant ainsi l’exemple de l’IBF pour les futurs affrontements de titre WBA, même si cette mesure ne concernera pas le combat Davis contre Martin.
Cette affaire a généré un débat public et une confusion certaine, soulignant les défis et les dynamiques complexes de la régulation dans le sport de la boxe. Chris Manix, après avoir été critiqué pour sa publication initiale, a été défendu par Rafael qui confirma la véracité de ses dires, soulignant un simple manque de communication au sein de la WBA : “Chris [Mannix] accurately quoted Gilberto, who thought it was done,” Rafael expliqua, confirmant qu’il n’y avait rien de néfaste derrière cette malentendu, “But [the] committee responsible had not yet notified Martin. So no second day weigh-in.”
Ce cas met en lumière les difficultés de gestion et de communication au sein des organisations de boxe et montre comment des décisions prises en haut lieu peuvent affecter les athlètes et l’opinion publique. Alors que nous nous approchons du jour J pour Davis contre Martin, l’intérêt pour ce combat demeure plus vif que jamais, marquant un nouvel épisode dans le récit toujours mouvementé de la boxe professionnelle.