Les passionnés de combats — et même le PDG de l’UFC, Dana White — ne peuvent s’empêcher de faire des parallèles entre Sean Strickland, ancien champion des poids moyens de l’UFC, et le roi actuel des bantamweights, Merab Dvalishvili, mais avec une petite nuance.
Dvalishvili est en effet surnommé le « mini-Strickland », mais « sans la grande gueule », selon les mots du patron de l’UFC.
Le Géorgien s’apprête à défendre pour la première fois son titre face à l’aspirant invaincu Umar Nurmagomedov lors de l’UFC 311, prévu pour le 18 janvier 2025. Néanmoins, ses frasques en dehors de l’octogone font le buzz.
Lors de l’UFC 310, qui s’est déroulé samedi soir, Dvalishvili a été impliqué dans une altercation avec un fan, alors qu’il encourageait Aljamain Sterling dans son combat contre Movsar Evloev. La sécurité est intervenue pour séparer « La Machine » du spectateur, mais la situation a pris une tournure inattendue lorsque ce dernier a commencé à échanger des coups avec un autre membre de l’équipe d’entraîneurs de Sterling, le poids plume de l’UFC, Dennis Buzukja.
Lors de la conférence de presse post-combat de l’UFC 310, White a abordé l’incident avec un mélange d’exaspération et de résignation.
« Il est mon mini-Strickland — sans la grande gueule, » a déclaré White au sujet de Dvalishvili. « Que faire ? Laissez-le acheter le pay-per-view, je suppose. Vous ne pouvez pas continuer à vous battre avec des f*cking fans. Vous pouvez le faire, mais cela va vous coûter cher. Je le dis tout le temps : nous sommes dans le business de combat. Cela arrive. Nous devons faire avec. »
Ce n’est pas la première fois que Dvalishvili a un accrochage avec un fan. En août dernier, il a confronté un perturbateur lors du Craig Jones Invitational à Las Vegas, grimpant dans les tribunes pour régler le problème.
Lors de la conférence de presse de mise en vente des billets pour l’UFC 311 cette semaine, White a avoué qu’il avait dû garder un œil sur Dvalishvili en remarquant qu’un autre fan le provoquait depuis la foule.
Le monde des arts martiaux mixtes est souvent en effervescence, et Dvalishvili semble être au cœur de cette dynamique. Ce genre d’incidents illustre non seulement l’intensité du sport, mais aussi la passion, parfois démesurée, des fans. Dans ce milieu, chaque geste est scruté, et chaque émotion peut être le déclencheur d’un événement inattendu. Les luttes à l’intérieur de l’octogone ressemblent parfois à celles qui se déroulent dans les tribunes, faisant d’un simple match un véritable spectacle à multiples facettes.