Dana White et son équipe espèrent de tout cœur qu’il n’y aura pas de nouveau retrait de dernière minute lors de l’événement qui se déroulera en Australie pour l’UFC 312, après la situation survenue à Los Angeles plus tôt ce mois-ci.
Après avoir lancé son calendrier de pay-per-views pour 2025 avec UFC 311, qui s’est tenu dans le Intuit Dome d’Inglewood, la célèbre promotion des arts martiaux mixtes prendra enfin la direction du continent océanique pour revenir en Australie en février.
Deux noms bien connus des fervents supporters australiens s’affronteront au Qudos Bank Arena : Dricus Du Plessis, qui était le protagoniste de l’événement principal l’an dernier à Sydney, se mesurera à Sean Strickland, le victorieux des dernières confrontations en 2023.
Ce combat de revanche pour le titre des poids moyens ne sera pas le seul affrontement titré sur la carte de l’UFC 312, puisque la reine des poids pailles, Zhang Weili, défendra également son titre face à l’invaincue Tatiana Suarez.
Alors que l’excitation monte pour ces affrontements, les fans savent pertinemment qu’aucune rencontre n’est garantie jusqu’à ce que la porte de la cage se referme derrière les athlètes.
Ce fait a été illustré il y a quelques semaines, lorsque Arman Tsarukyan a dû se retirer du combat principal de l’UFC 311, obligeant la promotion à dénicher un nouvel adversaire pour Islam Makhachev seulement 24 heures avant l’événement. Le Dagestanais a finalement affronté Renato Moicano, qu’il a surclassé en quelques minutes.
La déception était palpable lorsque le très attendu deuxième affrontement entre Makhachev et Tsarukyan a échoué, mais cette situation n’a pas incité l’UFC à prévoir de nouveaux arrangements pour son deuxième PPV de l’année.
Selon Damon Martin de MMA Fighting, aucun combattant n’est actuellement prévu pour faire le long voyage vers l’Australie en tant que remplaçant pour les événements principaux ou co-principaux de l’UFC 312.
Traditionnellement, l’organisation a souvent rémunéré des combattants pour se présenter à la pesée comme options de secours, au cas où une blessure ou une maladie surviendrait à la dernière minute. Cependant, ce n’est pas le cas depuis que Tom Aspinall a assuré ce rôle à l’UFC 309 en novembre.
Aucun remplaçant n’était non plus présent lors de la défense de titre d’Alexandre Pantoja à l’UFC 310 contre Kai Asakura, ni lors des deux combats pour le titre du 18 janvier. L’UFC 312 marquera donc une troisième fois consécutive sans option de remplacement pour un pay-per-view.