Cette semaine, l’entraîneur Stephen Edwards nous livre ses réflexions sur l’affiche marquante de Las Vegas, où le combat entre David Benavidez et David Morrell a captivé l’attention des fans. En parallèle, il examine les carrières des légendes des poids lourds, Larry Holmes et Mike Tyson, tout en s’interrogeant sur la possibilité pour Benavidez de rivaliser avec l’élite des 79 kg.
Questions et Réponses avec Edwards
Évidemment, la préparation mentale joue un rôle crucial dans le boxe, et beaucoup se demandent si trop réfléchir pourrait être un obstacle. En effet, Edwards souligne que "la surpensée est un problème pour tous les athlètes, notamment les boxeurs". Il mentionne que l’état d’esprit idéal consiste à vivre l’instant présent et à faire confiance à ses instincts.
Une des questions qui a retenu l’attention concernait le style "peekaboo", très associé à Tyson. Edwards explique que ce style est moins utilisé aujourd’hui, car peu d’entraîneurs le transmettent aux nouvelles générations. Il ajoute qu’un bon combattant doit avoir non seulement des qualités physiques mais aussi un certain talent inné, et reconnait que "Tyson, dans sa prime, était d’une rapidité et d’une agilité impressionnantes".
En abordant le cas d’Antonio Margarito, Edwards traite des questions de moralité liées aux combats de boxe. L’incident où Margarito a été pris avec des gants chargés soulève des polémique quant à son éthique sur le ring. Edwards rappelle qu’"il ne fait aucun doute que la carrière de Margarito sera ternie à jamais par ce qui a été découvert". Selon lui, la boxe doit établir des normes claires concernant les bandes et les gants pour éviter de telles situations à l’avenir.
Parlons de David Benavidez, qui a récemment impressionné, mais son pouvoir de frappe semble avoir diminué dans la catégorie des 79 kg. Edwards note que "bien que son pouvoir ne soit pas A+, il est toujours capable de tenir la distance". Il évoque également son style proactif, comparant Benavidez à un certain Aaron Pryor, qui se battait avec une intensité inégale.
La question de son impasse avec Canelo Alvarez n’a pas échappé à l’analyse. Edwards précise que c’est Alvarez, en tant que champion en titre, qui a choisi de ne pas affronter Benavidez, créant ainsi des débats internes sur la volonté de Canelo de défendre ses ceintures contre ses challengers mexicains.
Questions de Fans et Analyses
D’autres intervenants se sont aussi penchés sur la place de Benavidez dans l’histoire de la catégorie des super-moyens. Un lecteur a suggéré qu’il devrait être classé derrière des icônes comme Roy Jones Jr et James Toney, une idée qu’Edwards a renforcée, précisant que Benavidez est "une grande figure au sein d’un groupe compétitif mais a encore du chemin à faire pour prouver sa suprématie".
Quant à la question du Hall of Fame, Edwards a également exprimé son soutien à l’idée de voir Salvador Sanchez reconnu parmi les grands, louant sa performance exceptionnelle contre des adversaires de renom.
Enfin, l’entraîneur a commenté la dynamique autour des poids et la perception des combats entre Crawford et Tank Davis, déclarant que jusqu’à présent, ni Davis ni Crawford n’ont montré un intérêt véritable à s’affronter, ce qui alimente les débats sur la faisabilité d’un tel affrontement.
En somme, cette édition offre une radiographie riche et nuancée des enjeux actuels de la boxe, tout en révélant l’expertise aigüe de Stephen Edwards sur le sujet.