Jalil Hackett, jeune pugiliste prometteur de 21 ans et poids welter basé à Washington, D.C., s’était signalé en s’attaquant verbalement au champion en titre Brian Norman Jnr avant son dernier combat. Cependant, la défaite qu’il a essuyée récemment lui rappelle l’importance de ne pas sous-estimer ses adversaires. L’échec de Hackett, survenu lors de son affrontement contre José Roman, a été un véritable choc, mais aussi une leçon cruciale pour ce jeune athlète.
Samedi, Hackett tentera de se racheter et de venger cette unique défaite à l’occasion d’un rematch contre Roman, qui se déroulera au Caribe Royale Casino à Orlando, en Floride. Avec un ratio de KO qui atteint 77 %, Hackett affichait tous les signes d’un futur étoile, mais cette activité sur le ring a fait défaut. Sa dernière performance, une défaite controversée par décision partagée, soulève des interrogations sur sa préparation et son état d’esprit au moment de l’affrontement.
Concernant sa précédente lutte, Hakett a reçu des échos mitigés. Bernard, son père et entraîneur, est convaincu que son fils aurait dû sortir vainqueur. Bien que le verdict des juges ait donné raison à Roman (14-1, 6 KOs), âgé de 31 ans et en pleine ascension après trois victoires consécutives, Bernard soutient que Jalil, dont le palmarès s’élève à 9-1 (7 KOs), possède le potentiel pour dominer au sein de cette catégorie.
L’inquiétude qui subsiste est que Jalil, à un stade précoce de sa carrière, ait pu se laisser aller, parfois négligeant le processus d’entraînement. “Jalil a traversé le processus d’entraînement, mais il a peut-être manqué de se concentrer sur l’amélioration d’aspects spécifiques”, a déclaré Bernard, soulignant la pression qui s’exerce sur lui pour répondre aux attentes croissantes. Tout en défendant son fils contre certaines critiques, Bernard explique qu’il a conscience des compétences de Roman, précisant qu’il était un amateur qualifié, loin du stéréotype du boxeur en fin de parcours.
Il est important de signaler que l’apparence émaciée de Jalil lors de la conférence de presse et de la pesée n’est pas une excuse envisageable pour son père. “Je ne vais pas laisser cela être un excuse”, a-t-il rétorqué, soulignant que son fils avait pris l’initiative tout au long des dix rounds. Pour lui, il ne s’agit que d’un contretemps : “Roman a peut-être surperformé tandis que nous avons sous-performé.”
Alors que la date du combat approche, les attentes s’élèvent. Jalil Hackett sait qu’il a l’occasion de prouver sa valeur et de se dresser à nouveau en tant que force montante de la division. “En toute honnêteté, je pense que nous avons gagné le dernier combat”, affirme Bernard avec conviction, espérant que cette fois, son fils terminera le travail avec brio.