Dans un combat qui a rapidement basculé en faveur d’Arthur Biyarslanov, le boxeur canadien a dominé son adversaire Jonathan Eniz, décrochant une victoire par décision unanime au cours d’une rencontre de 10 rounds, qui s’est déroulée jeudi au Casino du Lac-Leamy, au Québec.
Les juges ont attribué des scores sans appel : deux d’entre eux ont vu le combat à 100-90, tandis que le troisième a inscrit 99-91.
Tout au long de ce duel, Biyarslanov, qui affiche un bilan de 17 victoires pour une seule défaite (14 KO), a su imposer son rythme dès le premier round, utilisant sa gauche pour distancer Eniz, un argentin qui présente un palmarès de 35 victoires, 21 défaites et 1 nul (16 KO). Ce dernier a tenté de répliquer avec des crochets gauches, mais sans convaincre.
La rencontre est rapidement devenue plus physique dès le deuxième round, avec les deux boxeurs cherchant à prendre le dessus. Biyarslanov, âgé de 29 ans, a commencé à placer des combinaisons destructrices, tandis qu’Eniz se concentrait sur des contre-attaques puissantes.
Au troisième round, Biyarslanov a cherché à contrôler le rythme avec son jab, tout en continuant à placer des coups, notamment un uppercut qui a clairement ralenti son adversaire. Eniz, forcé d’adopter une approche défensive pour limiter les dégâts, a cependant voulu attaquer dès le début du quatrième round, ce qui a conduit à des échanges de coups où Biyarslanov a pu placer de redoutables combinaisons.
Alors qu’Eniz éprouvait un appétit insatiable pour les gros coups, il se retrouvait souvent à subir la puissance des crochets de Biyarslanov. Même s’il a réussi à toucher Biyarslanov par moments, la pression constante du Canadien était trop forte. À la cinquième reprise, Biyarslanov a rapidement remis les pendules à l’heure, répliquant avec efficacité.
Les sixième et septième rounds ont vu Eniz enchaîner les coups, mais il était incapable de suivre le rythme imposé par Biyarslanov, qui déployait des combinaisons de plus en plus dangereuses. À la sixième reprise, une combinaison musclée de Biyarslanov a fait vibrer les cordes, mais Eniz a montré une résilience admirable en encaissant.
Le septième round a encore vu Biyarslanov trouver le chemin du succès avec des combinaisons précises, malgré un coup puissant d’Eniz qui n’a toutefois pas semblé affecter son adversaire. Eniz, visiblement fatigué au début du huitième round, a continué à batailler, mais Biyarslanov, implacable, a poursuivi son attaque avec des corps à corps dynamiques.
Le neuvième round a marqué une baisse de tempo, les échanges devenant moins fréquents à mesure que la fatigue s’installait. Néanmoins, Biyarslanov a tiré son épingle du jeu, continuant à placer des crochets à la fois à droite et à gauche qui ont fait mal à Eniz.
Pour le dernier round, en sachant qu’il lui suffisait de rester debout pour s’assurer la victoire, Biyarslanov n’a pas relâché sa pression. Il a touché Eniz avec un coup précis, alors que ce dernier tentait de réagir dans les dernières minutes, sans réussir à changer l’issue du combat.