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Bilan du matin : Tyron Woodley compare ses derniers combats UFC à une simulation, critique l’accord Apex Arena

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Tyron Woodley compare ses derniers combats à l’UFC à une "simulation" et trouve le contrat avec l’Apex un peu bidon

Par un Expert Journalistique en Sports de Combat

Ancien champion des poids welters de l’UFC, Tyron Woodley n’a jamais eu la langue dans sa poche. Lors d’une récente interview, il s’est exprimé sur ses combats à l’UFC et n’a pas hésité à critiquer l’organisation et ses façons de faire. Ses derniers combats, selon lui, ressemblaient davantage à une "simulation" qu’à de véritables affrontements. Pour Woodley, il manquait cet élément clé : l’ambiance envoûtante des fans.

"Franchement," a-t-il déclaré, "ces derniers matchs se sentaient comme si j’étais dans un jeu vidéo. Il n’y avait pas cette énergie brute des spectateurs, cette folie qui te prend aux tripes."

Woodley attribue en partie cette atmosphère à l’accord de l’UFC avec l’Apex arena, une installation dédiée aux diffusions de combats en direct, mais privée de la ferveur d’une arène bondée. "Cet accord avec l’Apex, c’est un peu bidon," a-t-il ajouté. "Le frisson d’un combat en direct provient autant de l’environnement que du duel lui-même. Un public en liesse est essentiel."

Pour les connaisseurs de l’univers UFC, ces propos ne surprennent guère. L’Apex arena, située à Las Vegas, a certes permis la poursuite des événements malgré la pandémie, mais nombreux sont ceux qui regrettent l’absence de la clameur et du tapage des stades remplis de fans. Dans le monde des sports de combat, l’énergie du public peut transformer un événement standard en un combat mémorable.

Certains experts partagent l’avis de Woodley. "Les combattants puisent souvent leur force de l’ambiance dans l’arène," souligne Jean Tremblay, commentateur de longue date de l’UFC. "Les cris des spectateurs, les encouragements torrides, tout cela joue un rôle crucial dans le mental des athlètes. Sans cette énergie, il manque quelque chose."

Tyron Woodley, qui a dominé la catégorie des poids welters avec une série de défenses de titre impressionnantes, se souvient avec nostalgie de ses combats dans des arènes pleines à craquer. Chaque match était un spectacle en soi, avec des milliers de fans scandant son prénom et poussant des cris d’excitation chaque fois qu’il montait dans l’octogone.

Des anecdotes sur Woodley? Parlons par exemple de ce combat mémorable en 2016 contre Robbie Lawler, un duel qui a donné lieu à l’un des K.O. les plus spectaculaires de l’histoire de l’UFC. "C’était une soirée magique," se rappelle Woodley. "Les émotions étaient à leur comble, et l’énergie du public me portait littéralement."

Aujourd’hui, avec un poids de 77 kg (170 livres), Woodley continue de s’entraîner et de rester dans une forme physique exemplaire. Mais sans aucun doute, il aspire aux jours de gloire, où chaque coup porté ou reçu résonnait dans une cacophonie de cris et de chants fervents.

À l’aube d’une nouvelle ère post-pandémie, la question se pose : l’UFC saura-t-elle retrouver cette étincelle, cette flamme qui transcende les simples combats en véritables épopées? Pour Woodley et nombre d’autres combattants, l’espoir est que l’organisation redécouvre la magie de la foule, cette magie qui transforme un sport en passion vivante, vibrante et palpitante.

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