L’ancien champion de l’UFC Shane Carwin traverse des moments difficiles, comme le souligne Brendan Schaub avec une pointe de regret. Selon Schaub, Carwin, qui pesait autrefois 120 kg de muscles d’acier et était craint pour sa puissance de frappe phénoménale, éprouve désormais de grandes difficultés à se mouvoir au quotidien. “Il arrive à peine à lacer ses foutues chaussures”, déplore Schaub, lui-même ancien combattant devenu analyste respecté dans le monde du sport.
Connu pour ses victoires spectaculaires et sa détermination implacable dans l’octogone, Carwin a été un véritable bulldozer au sommet de sa carrière. Ses combats étaient suivis avec une attention fiévreuse, et il n’était pas rare qu’il régle ses affaires dès le premier round. Aujourd’hui cependant, c’est une toute autre bataille que ce poids lourd affronte, celle des séquelles physiques laissées par des années de compétition au plus haut niveau.
Les athlètes de ce calibre paient souvent le prix fort de leur gloire passée, l’accumulation de blessures et la pression continue finissant par rattraper même les plus tenaces. Schaub, qui côtoie fréquemment d’anciens collègues grapplers et strikers, observe ce phénomène bien trop souvent. “C’est difficile à voir”, confie-t-il, visiblement touché par le sort de son ancien camarade de lutte.
Les fans se souviennent encore de Shane Carwin comme d’un guerrier indomptable, mais la réalité derrière les lumières de la scène peut parfois être impitoyable. Chaque coup, chaque entraînement intense laisse des traces et, malgré une volonté de fer, c’est aujourd’hui dans une arène différente que Carwin doit se battre, celle du quotidien.
Brendan Schaub, loin de simplement constater cette dégradation, soulève un point fondamental dans le débat sur l’après-carrière des sportifs de haut niveau. Comment peut-on mieux soutenir ceux qui ont tant donné pour leur discipline ? Les questions restent ouvertes, mais elles méritent assurément une réponse à la hauteur de la passion déployée par ces légendes modernes.