Dans le monde inconstant de la boxe, les combats peuvent prendre du temps à se concrétiser, même jusqu’à plusieurs années. C’est le cas de l’affrontement entre Bruce Carrington et Enrique Vivas, initialement prévu pour juin dernier. Mais comme dit le dicton, mieux vaut tard que jamais, surtout lorsque le terme « tard » peut se traduire par un délai de neuf ans au lieu de quelques mois.
Depuis leur date de combat initiale, Carrington a connu des moments variés sur le ring : un combat serré contre Sulaiman Segawa et une victoire plus tranquille contre Dana Coolwell sur la carte d’un événement marquant avec Mike Tyson et Jake Paul. De son côté, Vivas est resté inactif depuis, son dernier combat remontant à février 2024, où il a stoppé Jonathan Chanona Aguilar.
Le combat très attendu entre Carrington et Vivas se déroulera finalement ce samedi lors de la sous-carte du match revanche entre Mikaela Mayer et Sandy Ryan au Fontainebleau de Las Vegas.
Pour se préparer, Carrington analyse attentivement les vidéos de ses adversaires, un processus qui l’aide à peaufiner son approche. « Maintenant, j’ai pris des notes et j’ai été très minutieux sur ma stratégie. … Cela m’a rendu tellement sûr et confiant pour mes combats à présent », confie-t-il.
Carrington s’adonne à cette analyse toutes les deux semaines, et intensifie son étude à l’approche du combat. Vivas, connu pour son volume de frappes impressionnant, peut envoyer plus de 100 coups en seulement un round. Cela risque de ne pas laisser beaucoup de répit à Carrington, mais en contrepartie, cela lui offrira davantage d’opportunités de riposte.
Pour Carrington, qui aspire désespérément à un combat pour le titre, une victoire contre Vivas serait cruciale pour maintenir en vie ses ambitions d’affronter des boxeurs de la trempe de Nick Ball ou Stephen Fulton. Quant à Vivas, triompher de Carrington pourrait le propulser vers les sommets tant désirés par Carrington.
Le combat à venir promet donc d’être un affrontement palpitant non seulement pour ces deux boxeurs, mais aussi pour le paysage de la division des poids plumes.