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Callum Walsh confesse : une cible dans le dos avant son combat contre Yeleussinov

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Dans les coulisses du théâtre du Madison Square Garden, Callum Walsh s’apprête à monter sur le ring pour la deuxième fois en tête d’affiche en quatre mois. Pourtant, malgré l’énormité de l’événement, pour lui, c’est « juste un autre combat ». Originaire du comté de Cork, ce pugiliste poids super-welter de 23 ans encore invaincu voit son duel contre Dauren Yeleussinov pour la ceinture WBC Continental Americas comme une étape supplémentaire dans sa quête de grandeur. « Je me concentre vraiment sur le combat après, pas pendant la montée, » avoue Walsh. « Si vous réfléchissez trop à où vous combattez et qui sera là, cela vous distrait du combat lui-même. »

Walsh vient de connaître une année remarquable, ayant achevé Wesley Tucker en seulement deux rounds lors d’un combat principal le jour de la Saint-Patrick à Boston. Suivant cette victoire, Walsh a enchaîné deux autres victoires par KO contre Carson Jones et Juan Jose Velasco, avant de faire face à un défi de taille contre Ismael Villarreal au théâtre du MSG en novembre dernier. Tombé mais pas battu, Walsh s’est relevé d’un knockdown pour l’emporter à l’unanimité après 10 rounds. C’est le genre de victoire qui définit un prospect, révélant non seulement sa capacité à dominer en tant que favori, mais aussi sa résilience face à l’adversité. « Je suis heureux qu’il soit venu Non seulement pour gagner mais pour combattre, cela a montré que je peux endurer jusqu’à la victoire, » déclare Walsh.

Malgré ses victoires, Walsh demeure humble, insistant sur le fait qu’il est juste un combattant faisant ce qu’il doit faire. Avec des vétérans respectés comme Tom Loeffler et Freddie Roach croyant en son potentiel, beaucoup s’interrogent sur la capacité de Walsh à rester ancré. « Si je retournais chez moi en pensant être trop bon ou en me croyant célèbre, je reviendrais vite à la réalité, » déclare-t-il. La nécessité de rester authentique est impérative, surtout au sein de la communauté irlandaise qui, selon Walsh, « ne tolère pas vraiment ce genre d’attitude ».

Trois ans après son déménagement aux États-Unis, l’Irlande lui manque par moments, mais sa carrière en boxe est désormais ancrée outre-Atlantique. « C’est ma vie désormais, » reconnaît Walsh, riant à l’idée d’adopter un jour un accent californien, ce qui serait pour lui impensable.

Callum Walsh n’est pas sélectif quant à ses adversaires. « Je combattrai n’importe qui, cela ne me dérange pas vraiment. J’ai confiance en mon équipe, » dit-il fermement. Ainsi, vendredi prochain, il sera aux prises avec Yeleussinov, un combat qui pourrait changer la carrière de son adversaire s’il parvenait à infliger à Walsh sa première défaite. Mais Walsh accueille cette pression avec sérénité, savourant l’opportunité de démontrer que chaque victoire est contre une version qui a donné son meilleur, dans un esprit de compétition pure.

« Si vous voulez devenir grand dans ce sport, il faut être cette personne avec la cible dans le dos, » conclut Walsh. C’est dans ce contexte de combats à enjeux élevés que se déroule la prochaine étape de son voyage, un chapitre qui s’écrira dans l’enceinte mythique du Madison Square Garden à New York.

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