Dans l’univers impitoyable de la boxe, l’attention se porte désormais sur le pugiliste prometteur Jaron “Boots” Ennis, dont la trajectoire dans le monde de la boxe laisse présager des combats mémorables. Ayant récemment signé un contrat avec Matchroom, Ennis se voit promettre non seulement une fréquence de combats enviable mais aussi l’opportunité de combattre devant son public à Philadelphie, un retour aux sources attendu avec impatience par le champion. “C’est très important – de savoir que je vais combattre à Philly,” confie Ennis, soulignant l’importance de cette opportunité tant pour lui que pour la ville elle-même, assoiffée de grands événements de boxe.
Le premier combat d’Ennis sous cette nouvelle bannière le mettra aux prises avec le Canadien Cody Crowley, 31 ans, dans un match obligatoire pour le titre des poids welter IBF. Ce face-à-face se déroulera à Philadelphie, là où Ennis avait brillé pour la dernière fois en novembre 2018 en mettant KO Raymond Serrano. Cette initiative de Matchroom, qui a déjà vu des boxeurs tels que Regis Prograis et Devin Haney combattre dans leur ville natale, vise à redynamiser la scène de la boxe à Philadelphie, historiquement l’une des grandes villes de boxe américaine.
Ennis, à seulement 26 ans, montre une confiance inébranlable, peu importe l’adversaire. “Je m’assois ici et j’attends simplement qu’ils me donnent le ‘Go’. [Crowley] est un bon combattant. Mais ça m’est vraiment égal – je veux juste combattre dans le ring”, déclare-t-il avec fermeté, impatient de retrouver l’arène qui le consacrera peut-être comme le champion incontesté de Philadelphie.
Le père et entraîneur d’Ennis, Derek “Bozy” Ennis, reconnaît également l’importance de maintenir une activité régulière sur le ring. Observant le traitement réservé à Andy Cruz, compagnon d’entraînement de son fils, par Matchroom, il insiste sur l’importance de rester actif, soulignant que Jaron n’a combattu qu’une seule fois dans l’année – situation loin d’être idéale pour le boxer. “C’est toujours important d’être actif. Vous restez assis trop longtemps, vous vous ennuyez. Ce n’est pas la même chose. C’est pourquoi nous aimons rester occupés. Trois combats par an [idéalement]”, affirme Ennis Sr., content de la direction prise avec Eddie Hearn.
Philadelphie, avec une scène de boxe autrefois florissante, est prête à renaître de ses cendres grâce à des promoteurs tels qu’Eddie Hearn, déterminé à ramener des événements d’envergure dans cette ville passionnée de boxe. Malgré les distractions potentielles que représente le fait de combattre chez soi, pour Jaron Ennis, le ring reste son unique focus. Ce retour tant attendu à Philadelphie pourrait non seulement marquer le début d’une ère dorée pour Ennis, mais aussi redonner à la ville de Philadelphie son lustre d’antan en tant que capitale de la boxe.