Dans la dernière édition de la rubrique “Daily Bread Mailbag”, Stephen Edwards aborde une multitude de sujets passionnants dans le monde de la boxe, notamment les critiques sur ses opinions concernant Terence Crawford, la possible entrée d’Errol Spence au Hall of Fame, ainsi que des allégations sur l’utilisation de substances interdites par des figures emblématiques comme Manny Pacquiao et Floyd Mayweather.
Récemment, Crawford a exprimé des opinions qui n’ont pas laissé indifférent Edwards. En effet, ce dernier a toujours soutenu la place de Crawford au sein des meilleurs boxeurs, affirmant même qu’il est indiscutablement l’un des meilleurs. Au contraire, Edwards admet que, selon lui, Crawford a encore du chemin à parcourir avant de mériter une place dans le panthéon des boxeurs. Pour lui, le palmarès de Crawford présente des lacunes qu’il ne peut ignorer. D’ailleurs, lorsque Crawford a déclaré qu’il ne voyait pas Errol Spence comme un potentiel membre du Hall of Fame, Edwards a enchaîné en soutenant que cette affirmation n’était que le reflet de la faiblesse du parcours de Crawford.
Crawford a aussi insinué que Pacquiao avait utilisé des produits dopants, une théorie renforcée selon lui par le fait que Pacquiao a stoppé ses KO après avoir accepté des tests de dépistage de drogue. Edwards, en réponse, souligne que Floyd Mayweather a également un passé douteux, ayant opté pour USADA plutôt que VADA, permettant ainsi de sceller ses résultats. Il questionne donc la crédibilité des soupçons de Crawford au sujet de Pacquiao, rappelant que ce dernier avait intenté un procès contre Floyd, qui a finalement trouvé un accord amiable, ce qui soulève des interrogations quant à l’innocence de chacun. Edwards conclut en disant qu’il n’y a vraiment pas de manière de tourner cette affaire.
Crawford a son opinion, et Edwards respecte cela. Pour lui, Pacquiao reste un boxeur exceptionnel et glorieux de cette époque, mais il ne peut ignorer la suspicion qui entoure ses performances passées. Après tout, la déclaration de Freddie Roach depuis l’époque où il entraînait Pacquiao a aussi alimenté ces doutes, confirmant ainsi que Crawford n’est pas le seul à émettre des doutes sur les performances de Pacquiao.
Quant à Errol Spence, Edwards reconnaît qu’il pourrait y avoir des tensions entre ses avis et ceux des fans qui soutiennent Crawford, particulièrement dans le contexte où Crawford disqualifie Spence. Cependant, Edwards insiste sur le fait que l’opinion de Crawford, même si elle est celle d’un champion, n’est pas la référence ultime pour déterminer l’importance d’un boxeur. Il souligne également que malgré ses faiblesses, Spence a fait partie des boxeurs de sa génération, avec des victoires contre des adversaires de premier choix.
Edwards rappelle que si Spence a été couronné champion pendant six ans et a un honorable palmarès, des questions demeurent sur ses pairs et leur place au Hall of Fame. Les combattants des années 80, comme Palomino et Duran, sont souvent évoqués et Edwards note qu’il est difficile d’évaluer le sérieux de Spence dans une telle compétition historique.
Un lecteur nommé Dean s’est aussi interrogé sur la différence perçue entre les titres américains et britanniques, affirmant qu’un boxeur britannique attribuerait une signification particulière à son titre national, ce qui semble moins courant chez les boxeurs américains. Edwards a répondu que, même si les combattants passent souvent du temps à mettre en avant les ceintures de champion, les titres régionaux n’ont pas le même poids aux États-Unis qu’au Royaume-Uni, où les combattants ont tendance à s’attaquer passionnément à ces titres.
Un autre lecteur, Angelo, a posé des questions sur la nature innée et la capacité à développer le talent en boxe. Edwards affirme que la vitesse est une aptitude naturelle mais que la compétence peut être cultivée. Pour lui, il est crucial d’avoir à la fois le talent brut et la détermination pour exceller dans ce sport.
Les correspondances continuent avec des questions variées sur des rivalités historiques, l’importance des titres, et des analyses sur l’impact des légendes telles que Roy Jones Jr et George Foreman. Edwards n’hésite pas à évoquer des exemples à titre d’illustration des trajectoires de carrière très différentes que les combattants peuvent avoir.
En résumé, cette édition de la rubrique révèle la passion des fans pour la boxe, tout en éclaircissant différents points de vue sur la carrière des boxeurs contemporains et historiques. Edwards ne reste jamais à l’écart des questions délicates, naviguant habilement à travers les complexités et les mythes qui entourent le noble art.