Johnny Fisher a récemment affirmé qu’Alen Babic souhaitait initialement engager Mark Tibbs comme entraîneur avant de devoir se contenter de Paschal Collins.
Ce samedi, à la Copper Box Arena de Londres, Fisher, 25 ans, fera face à son plus grand défi professionnel en affrontant le redoutable croate Babic, 33 ans. Mark Tibbs, l’entraîneur actuel de Fisher, avait déjà repéré Babic comme étant le test idéal pour son protégé après l’avoir observé en tant que sparring-partner de Dillian Whyte.
Babic combattra sous les ordres de Collins pour la deuxième fois, mais il a récemment révélé que Tibbs semblait “inquiet” à l’approche de ce combat poids lourd. Fisher a ajouté que Babic souhaitait retrouver Tibbs comme entraîneur.
“Alen Babic voulait en réalité rejoindre notre salle de sport il y a quelques mois”, a déclaré Fisher. “Je ne sais pas ce qui s’est passé. [Tibbs] évidemment n’a pas dit ‘oui’, mais c’est intéressant.”
Tibbs a toujours pensé que ce combat serait idéal, et le moment semble parfait selon Fisher. “J’ai confiance en moi quoi qu’il arrive, mais c’est un atout supplémentaire si votre entraîneur croit aussi en ce combat. Si je disais ‘Je vais combattre Anthony Joshua’ et qu’il répondait ‘C’est un peu tôt pour ça, John’, ce ne serait pas positif, n’est-ce pas ? Vous voulez que votre entraîneur pense ‘On peut le battre’.”
En connaissant bien Babic grâce à son temps passé avec Dillian Whyte, Tibbs possède un grand avantage. “Il n’y a pas de substitut à cela. La boxe est toujours un art, et il s’agit aussi de capacité technique. Ce n’est pas juste une question de frapper fort. Si c’était le cas, je serais déjà champion du monde. Vous devez utiliser la finesse, les compétences, les tactiques, et c’est ce dans quoi Mark Tibbs excelle”.
Cette confrontation représente une montée en niveau pour Fisher, notamment parce que Babic est bien connu du public britannique. “Il apportera une pression différente par rapport à Harry Armstrong. Mais c’est bien, car s’il se tient devant moi, je peux le frapper à la tête, et ce n’est pas l’endroit où être.”
Babic a subi sa première défaite en avril 2023, étant arrêté par le polonais Lukasz Rozanski en moins d’un round dans la catégorie bridgerweight. Il a ensuite recruté Collins et s’est installé à Dublin pour s’entraîner sous les ordres de l’Irlandais. Cette décision a porté ses fruits quand il a arrêté Steve Robinson en mars lors de leur premier combat ensemble.
Selon Fisher, “Babic est selon moi un bridgerweight/cruiser. Il n’est pas aussi petit que je me souvenais, en fait. Il m’a dit, ‘Tu n’es pas aussi grand que je me rappelais’. J’ai répondu, ‘Tu n’es pas aussi petit non plus’. Ce qui est plutôt une bonne chose, un bon cible à frapper.”
Fisher mentionne aussi un écart de poids: “Il pourrait mieux encaisser les coups en poids lourd. Le poids auquel il a combattu n’est pas très différent de celui en bridgerweight. Le point culminant est que je suis l’homme le plus grand. Cela devrait être un avantage pour moi, mais tout dépend de comment j’exécute mon plan pour en tirer profit.”
Il conclut en restant prévoyant. “Je ne me concentre pas trop là-dessus, car chaque combat est différent. Rozanski qui a combattu et perdu contre Lawrence Okolie n’est pas le même que celui qui a affronté Babic; et le Babic qui va me combattre sera différent de celui contre Rozanski.”
“Je dois juste faire face au combattant qu’est Alen Babic. Qu’il mesure 1,98m ou 1,85m, je dois exécuter mon plan de jeu en conséquence. Cela me donne de l’espoir, mais cela n’occupe pas mon esprit. Je m’attends à un Babic déterminé, prêt pour 10 rounds. Mais si quelqu’un peut le mettre KO, alors il n’y a aucune raison que je ne puisse pas le faire.”