Un Dimanche de Boxe Électrisant à Riyad
C’était le rêve d’un fan de boxe du littoral Est américain : une carte de boxe chargée, la plus impressionnante que j’aie jamais vue sur le papier, à un prix abordable, débutant à 10h30 pour finir aux alentours du dîner. Les organisateurs, s’ils respectaient le programme, éviteraient la lutte pour garder les yeux ouverts alors que la diffusion se tournerait vers les boxeurs principaux en train de se préparer après minuit. Au lieu de cela, nous allions profiter d’une journée complète de boxe de niveau championnat, à peu près sans désavantages.
Cette carte était l’occasion parfaite pour moi, un écrivain de boxe fatigué de la région de Philly, d’inviter quelques amis et de rédiger un article sous forme de "journal de bord". Peut-être que cet article sera bien reçu, et je serai inspiré à le refaire, prouvant que j’ai encore quelques crescendos à offrir.
En parlant de l’événement, la dernière fois que j’avais organisé quelque chose de similaire, c’était juste moi, mon chien Otis, et mon ami de longue date, Bill Dettloff, pour une "fête" de pay-per-view. Cette fois-ci, cela ressemblait vraiment à une fête. J’ai invité Dettloff, Nigel Collins, membre du Hall of Fame de la boxe, le fan hardcore David Kushin, et mon collègue Jeff Edelstein, un amateur de boxe occasionnel. Il y aurait un flux PPV.com, de l’alcool, de la pizza, une poignée d’hommes d’âge moyen (ou plus), et aucune possibilité de sommeiller. Nous étions en train de vivre un rêve.
Journal en Direct du Programme
10h30 : La diffusion commence ! Aucune visite pour l’instant, mais je sais que David arrivera bientôt, car c’est un fan de boxe qui n’aime pas rater un seul round.
10h33 : L’annonceur de ring, Thomas Treiber, introduit les boxeurs pour le premier combat de six rounds mettant en vedette le boxeur saoudien Ziyad Almaayouf, invaincu, et Jonatas de Oliveira, brésilien dont le palmarès est peu reluisant. Il est possible que je distingue Buddy McGirt derrière Treiber, mais il n’y a aucun spectateur visible dans l’Arena de Riyad, connue comme "The Venue Riyadh Season".
10h37 : David arrive, apportant une tarte aux pommes vegan et des biscuits d’un endroit près de chez lui, appelés Papa Ganache, ainsi qu’un jouet pour Otis marqué du logo des Phillies. La fête commence officiellement.
10h45 : Les commentateurs sont Todd Grisham, Sergio Mora, et Chris Mannix. Mes propos avec David (et son nouvel ami Otis) se dirigent vers ce que nous pensons des commentateurs de boxe, et nous convenons que Todd est très bien comparé à d’autres commentateurs dont nous n’identifierons pas les noms.
11h00 : Le juge Howard Foster, dont les décisions sont en conformité avec les règles de la British Boxing Board of Control, donne la victoire 60-54 à Almaayouf. Un combat de moins, huit à venir.
11h38 : Les boxeurs Mohammed Alakel et Engel Gomez entrent enfin dans le ring, avec 38 minutes de retard sur la lutte précédente. Je ne comprends pas pourquoi il faut tant de temps, à moins que le frère Naazim ne soit impliqué dans une fraude. Le premier combat était annoncé pour 11h45, donc nous avons déjà une rencontre de retard.
11h45 : Nigel arrive. La fête est complète.
11h58 : Bien que Gomez soit Nicaraguayen, Nigel exprime sa préférence pour les Mexicains hors de forme qui réussissent. Malheureusement, Gomez n’est pas en train de pulluler, bien qu’il semble plus compétent que son palmarès laisse entendre.
12h09 : Foster déclare Alakel vainqueur 60-54. Pas beaucoup d’excitation sur cette carte pour le moment. Les preliminaires sont à éviter.
12h27 : Presque pas de temps perdu entre le deuxième et le troisième combat, avec les présentations déjà en cours pour le premier vrai combat de la soirée, opposant Joshua Buatsi à Callum Smith. David et moi avons chacun parié sur des résultats du carton principal.
12h30 : Signal du gong pour Buatsi contre Smith. Nous sommes officiellement en retard de 45 minutes.
12h40 : Buatsi blesse Smith au corps au troisième round, un combat qui devient de plus en plus palpitant. Bill arrive, réprimandant mes provocations avec mon maillot des Eagles. Bill est fan des Giants.
12h52 : Malheureusement, je dois quitter pour un rendez-vous à 13h et je dois interrompre le combat. J’essaie de gérer au mieux cette dure réalité tout en ordonnant des pizzas.
13h15 : Je reviens juste à temps pour voir que le combat est au 12e round. Mes amis m’informent que c’était un vrai combat, mais ce n’est pas clair qui a gagné.
13h22 : Des grognements dans la pièce lorsque trois juges donnent Smith gagnant, un par 119-110. Mon pari est valable.
13h34 : La cloche s’éteint pour le prochain combat entre Agit Kabayel et Zhilei Zhang, qui attrape l’attention en raison d’un intérêt particulier qu’un des invités a pour Zhang.
13h40 : Le combat commence timidement, mais il y a de l’action dès le début. Les deux boxeurs se lancent dans une compétitivité surprenante.
14h01 : Zhang abat Kabayel au cinquième round avec une gauche massive. Kabayel se relève, prouvant ses capacités, alors que Zhang semble épuisé.
14h58 : Kabayel termine finalement Zhang au sixième round. La parité est intacte.
15h01 : Oleksandr Usyk entre dans le ring pour remettre une ceinture à Kabayel. Une belle ascension pour Kabayel qui, il y a un peu plus d’un an, n’était pas sur les radars.
15h04 : Nous ouvrons la tarte aux pommes vegan et les cookies. La tarte est exceptionnelle.
Conclusion
Ce dimanche était non seulement une célébration de la boxe, mais aussi une virée mémorable entre amis. En alliant les émotions d’un combat de boxe à la camaraderie, nous avons créé des souvenirs inoubliables. C’est un rappel que la passion pour ce sport peut transcender l’action dans le ring.