Les Jeux Olympiques de Paris 2024 étant maintenant derrière nous, il est temps de mettre en lumière douze combattants qui méritent notre attention. Parmi eux, certaines étoiles montantes ont déjà fait le saut vers le monde professionnel. Et n’oublions pas : Kellie Harrington, l’irlandaise, est sans conteste la meilleure combattante du tournoi mais n’est pas encore prête à embrasser une carrière professionnelle.
Bakhodir Jalolov, Ouzbékistan
Jalolov, double champion olympique dans la catégorie des poids lourds super, porte le poids de ses compatriotes devenus professionnels. Avec un palmarès sans faute de 14 victoires, toutes par KO, il a le potentiel de redéfinir les attentes pour les amateurs ouzbeks. Son entrée dans le Hall of Fame pourrait valider ce virage, mais le temps presse : il a déjà 30 ans.
Jahmal Harvey, États-Unis
Malgré l’absence de médaille à Paris, Harvey, avec sa puissance, sa rapidité et son habileté technique, est l’un des espoirs les plus prometteurs du boxe professionnel. Son style, qui semble plus adapté aux pros, lui a néanmoins permis de briller en amateur. Ses potentiels succès dans le monde professionnel sont considérables, bien qu’il semble vouloir rester amateur selon ses réseaux sociaux.
Teremoana Junior, Australie
Junior, un poids lourd australien qui rappelle un jeune George Foreman, a marqué les esprits en remportant un round contre Jalolov, avec certains observateurs affirmant qu’il aurait pu gagner le combat. Ce combattant massif exploite sa taille et sa force avec un style traditionnel de poids lourd, et s’il passe professionnel, il pourrait bien se battre pour un titre durant son époque.
Lewis Richardson, Grande-Bretagne
Le médaillé de bronze à Paris n’était pas initialement vu comme le meilleur espoir de l’équipe GB, mais grâce à la richesse du système de développement du Royaume-Uni, Richardson a un potentiel de croissance et de succès dans le monde professionnel.
Wyatt Sanford, Canada
Connu pour son rythme élevé de coups, Sanford a remporté une médaille de bronze et il est probable qu’il attirera l’attention d’un grand promoteur. Equipé d’un style de combattant d’action, il pourrait surpasser ses performances en amateur.
Omari Jones, États-Unis
Jones est le seul Américain à avoir décroché une médaille parmi l’équipe olympique de boxe masculine malchanceuse de 2024. En tant que welterweight talentueux avec une histoire captivante et d’excellentes compétences en interview, il équilibre sa carrière de boxeur avec ses études universitaires, et les opportunités ne devraient pas tarder à se présenter.
Hasanboy Dusmatov, Ouzbékistan
Champion olympique en 2016, Dusmatov a répété son exploit en 2024 et affiche désormais un bilan de 6-0 en tant que professionnel, avec cinq KO à son actif. Concurrent dans des divisions riches en talents, il pourrait rapidement se positionner comme un adversaire de premier plan pour les champions des poids mouches, junior bantamweight ou bantamweight.
Oleksandr Khyzhniak, Ukraine
Khyzhniak est l’un des deux seuls médaillés d’or olympiques masculins à être restés amateurs en 2024, cherchant à se racheter après sa défaite en finale en 2020. Bien qu’il ne soit pas aussi affûté que Vasiliy Lomachenko, son style de frappe à volume élevé pourrait lui garantir une carrière professionnelle captivante, semblable à celle d’Ievgen Khytrov.
Imane Khelif, Algérie
Khelif, une figure marquante des Jeux de 2024, a attiré tous les regards en surmontant de nombreuses épreuves. En tant que l’un des talents les plus prometteurs du tournoi, et déjà professionnelle, elle est une boxeuse que les promoteurs devraient envisager sérieusement de signer.
Beatriz Ferreira, Brésil
Détenant le titre IBF chez les légers, Ferreira a fait son grand retour aux Jeux en 2024, malgré son titre mondial. Bien qu’elle ait perdu face à Harrington, elle possède le talent nécessaire pour devenir une future star de la boxe féminine, sans doute la meilleure de cette génération olympique.
Jajaira Gonzalez, États-Unis
Sœur des boxeurs professionnels Joet et Jousce Gonzalez, Jajaira est une talent prometteur de la boxe féminine. Connue pour son style sous haute pression et sa garde haute, elle sait submerger ses adversaires. Bien qu’elle ait perdu à Paris face à Ferreira, une professionnelle aguerrie et actuelle détentrice de titre, ce n’est pas un échec rédhibitoire. Parfois assombrie par l’ombre de ses pairs, Gonzalez reste l’une des prospects les plus intéressantes de ce cycle olympique, avec un style né pour infliger des dégâts.