Nate Diaz, célèbre combattant de MMA reconnu pour son franc-parler, a récemment exprimé son scepticisme quant à l’idée d’un tournoi en une nuit pour le titre BMF (Baddest Motherf***er), proposé par Dana White, le président de l’UFC. Selon Diaz, ce concept ne convient pas à tous les combattants, en particulier à ceux qu’il qualifie de "nerds".
D’origine mexicaine et californienne, Nate Diaz a toujours été un personnage haut en couleur dans l’univers des sports de combat. Connu pour son endurance impressionnante et son style de combat audacieux, il n’a jamais hésité à dire ce qu’il pense, que ce soit dans la cage ou en dehors. Lors d’une récente déclaration, il a critiqué l’idée de White, soulignant que tous les combattants ne possèdent pas l’étoffe nécessaire pour un tel défi. Pour Diaz, c’est simple : seuls les plus coriaces et les plus authentiques devraient porter ce titre.
Dana White, qui a souvent des idées novatrices pour dynamiser l’UFC, envisageait d’organiser ce tournoi en une nuit, ce qui aurait sans aucun doute offert un spectacle intense aux spectateurs. Un tel format rappellerait les premiers jours de l’UFC, où les tournois se faisaient en une seule soirée, testant la résilience et la maîtrise de différents styles de combat des participants. Cependant, pour Diaz, l’esprit du titre BMF ne se résume pas seulement à la performance le jour du combat, mais aussi à une mentalité et une façon d’être continue, une philosophie qu’il possède intrinsèquement.
Jusque-là, le titre BMF a une histoire courte mais marquante, ayant été inauguré lors d’un combat mémorable entre Diaz lui-même et Jorge Masvidal en 2019, match qui s’est déroulé avec l’énergie débordante du Madison Square Garden. Un spécialiste du MMA a d’ailleurs souligné que ce titre a capturé l’essence de la bravoure et du spectacle que seuls quelques élus dans l’UFC peuvent réellement prétendre posséder.
En résumé, alors que Dana White cherche à injecter de nouvelles idées dans l’organisation, il doit compenser avec les opinions tranchées de combattants emblématiques comme Nate Diaz, dont les mots reflètent non seulement une mémoire collective sportive mais aussi une compréhension profonde de ce que signifie vraiment être le "Baddest Motherf***er."