Nicholas Walters, un ancien prétendant au titre, abordera son deuxième combat sur ProBox TV le 8 mars prochain à Long Beach, Californie. Âgé de 39 ans, le boxeur, qui affiche un bilan de 29 victoires, 1 défaite et 1 nul (avec 22 KO), se mesurera à Luis Torres, un jeune mexicain de seulement 23 ans qui présente un palmarès de 20 victoires et 1 défaite (11 KO).
Walters se montre confiant dans cette rencontre, y voyant une « grande opportunité de combattre un jeune boxeur ». Il déclare à propos de la fougue de ses adversaires plus jeunes : « Ces jeunes viennent avec puissance et jeunesse, mais cette puissance ne m’affecte pas. J’utilise mon expérience pour surmonter cela. »
La carte de ProBox TV sera également marquée par l’affrontement entre Joet Gonzalez, un challengeur trois fois titré en poids plume (26-4, 15 KO), et Arnold Khegai (22-1-1, 14 KO). Après avoir été couronné champion, Walters a connu une période difficile, notamment sa défaite face à Vasiliy Lomachenko lors d’un combat pour le titre super-plume en 2016, où il n’a pas pu continuer après la septième reprise.
Il s’est alors éloigné des rings pendant près de sept ans avant de faire son retour, ajoutant trois victoires à son palmarès, dont une décision unanime contre Joseph Adorno le 27 mars dernier au ProBox facility en Floride. Walters a pris le temps de se reconstruire après sa perte contre Lomachenko. « J’ai pris un temps d’arrêt et j’ai tenté de trouver les bonnes personnes avec qui travailler… Je les ai trouvées et je me sens génial », confie-t-il.
Pour ce prochain match, si Walters s’impose face à Torres, il envisage d’utiliser son approche intellectuelle et inspirée de la boxe pour se rapprocher d’une nouvelle chance de titre. « C’est un niveau où vous souhaitez être. J’ai cela en tête, c’est ce qui me motive. Pendant ma carrière, en tant que jeune boxeur spécialisé dans les KO, je n’étudiais pas vraiment mon adversaire, bien que chaque combat soit différent. Vous devez faire votre travail pour corriger vos erreurs et contrer celles de votre adversaire », précise-t-il.
En observant la scène actuelle des champions légers, Walters exprime son admiration pour des boxeurs comme Lomachenko, ainsi que des futurs talents comme Gervonta Davis, Keyshawn Davis et Shakur Stevenson. « Beaucoup de talents… certains sont de véritables frappeurs. Je ne peux pas juger ces boxeurs simplement sur leur apparence. Je dois être dans le ring avec eux. Ce sont des combattants jeunes, forts et excitants », affirme-t-il.
De surcroît, fort de son pedigree amateur dans les Caraïbes et de sa réputation de cogneur, Walters est convaincu qu’il peut orchestrer un retour en force. « Pendant les années où vous ne m’avez pas vu, j’ai développé ma puissance dans les deux mains et mon intelligence de combat », conclut-il. « Je suis toujours là. »