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Nick Ball espère puiser dans son Mike Tyson intérieur contre Raymond Ford

Publié

Il y a 1 mois

29 mai 2024

Par

ADIL

Le poids plume Nick Ball se prépare à saisir l’opportunité de son second combat consécutif pour le titre ce week-end en Arabie Saoudite.

En mars, ce puncheur de Liverpool a fait match nul contre le champion WBC, Rey Vargas, envoyant le Mexicain au tapis lors des huitième et onzième rounds d’un combat que beaucoup pensaient que l’Anglais avait gagné.

Désormais, Ball affronte le détenteur du titre WBA, Raymond Ford, qui défend pour la première fois la couronne qu’il a remportée de manière dramatique contre Otabek Kholmatov dans le nord de l’État de New York une semaine avant que Ball n’affronte Vargas.

À 27 ans, Ball affiche un palmarès impressionnant de 19-0-1 (11 KOs). Cependant, il admet ne pas avoir beaucoup étudié Ford en amont, bien qu’il s’attende à ce que l’Américain soit son adversaire le plus coriace à ce jour. « Je traite chaque adversaire comme le meilleur que j’ai jamais affronté », explique-t-il. « C’est ce qui fait ressortir le meilleur de moi. Sur le papier, ce n’est peut-être pas le cas, mais c’est comme ça que j’aime le voir. »

À propos de Ford, qui a triomphé avec brio en décrochant le titre avec seulement sept secondes restantes au chrono, Ball reste impassible. « Je ne sais pas vraiment », dit-il. « Ça ne m’importe pas. Je me concentre sur moi-même, sur le fait d’être la meilleure version de moi-même et je peux tous les battre. »

Après le résultat décevant contre Vargas, Ball a su tirer des leçons de cette expérience, et désormais, il est entièrement focalisé sur son prochain combat à la Kingdom Arena à Riyadh. « Tout le monde a vu ce qu’il s’est passé, c’était une décision terrible, mais on ne peut pas la changer, alors il faut la laisser derrière soi. C’est du passé », affirme-t-il.

En discutant avec BoxingScene, Ball se montre confiant et déterminé. Lorsqu’on lui demande qui l’a inspiré dans sa carrière, il mentionne tout d’abord ceux qu’il voit régulièrement, puis sa ville natale, avant de parler avec passion d’un combattant emblématique qui l’a particulièrement influencé, même si ce dernier est un poids lourd.

« Tous les boxeurs autour de moi, ceux avec qui je suis à la salle tous les jours, on s’entraîne ensemble quotidiennement », ajoute Ball. « Il y a Paul ‘Hoko’ Hodkinson de Liverpool, un poids plume que je trouve très sous-estimé. J’aime les combattants avec un style similaire au mien, des styles excitants et ceux qui viennent pour se battre. »

Mike Tyson est une grande source d’inspiration pour lui. « J’ai beaucoup regardé ses combats, et je continue encore aujourd’hui. Beaucoup de gens disent que nous avons des similitudes. J’aime sa façon de combattre. Chaque combat est excitant, peu importe qui est en face. Il prend tous les adversaires de la même manière : pas de chichi, pas de perte de temps, droit au but. »

Tyson affrontera Jake Paul le 20 juillet au Texas. Ball sourit en mentionnant Paul : « Il sera mis K.O. net. Il me tape sur les nerfs. »

Conscient du défi que représente un combattant du calibre de Ford, Ball sait qu’il devra trouver un moyen de réduire la distance, d’asséner des coups puissants au corps et à la tête, et si possible, de marquer suffisamment de points pour convaincre les juges cette fois-ci. Son objectif premier est de soulever la ceinture de Ford et de l’appeler sienne.

« Mon but ultime est de devenir champion du monde », déclare Ball. « Je devrais l’être en ce moment en vous parlant, mais ça n’a pas été le cas. J’ai une autre chance samedi soir et je ne la laisserai pas passer. Ensuite, devenir champion incontesté, tout le monde veut tous les titres ; et prendre soin de ma famille, m’occuper de tous ceux qui m’entourent, et être reconnu comme l’un des meilleurs boxeurs. »

Il n’y a aucune animosité, juste un professionnalisme froid. Ford et Ball ont exprimé un respect mutuel en amont de leur combat. C’est purement du business.

« Je garde toujours cette attitude respectueuse avec mes adversaires », conclut Ball. « Toujours respectueux jusqu’à ce qu’il soit temps de monter sur le ring, et là, ça disparaît. »