La PFL a franchement évolué avant d’organiser son premier événement de 2025. L’année 2024 a mis en lumière de réelles problématiques et des critiques à l’encontre de la promotion, qu’elle s’efforce de résoudre en vue de l’année prochaine.
Lors de l’épisode de lundi de l’émission The Ariel Helwani Show, il a été révélé que la marque Bellator est officiellement « morte ». L’intégration de Bellator par la PFL suscite de nombreux doutes, surtout après l’acquisition de la promotion à la fin de 2023. Nombreux sont ceux qui se demandent si les deux entités peuvent réellement coexister sous le même toit.
Maintenir le format saisonnier de la PFL parallèlement à la Champions Series de Bellator a créé de la confusion parmi les fans et une frustration grandissante chez les combattants, qui souhaiteraient être plus actifs. Pour y remédier, la PFL prévoit d’abandonner ce format saisonnier au profit d’un tournoi de style Grand Prix, tout en dissociant complètement la marque Bellator pour l’intégrer dans un système PFL remanié.
Parmi les premières modifications signalées qui annoncent un nouvel élan pour la promotion, la décision de réduire la prime du vainqueur des tournois est particulièrement révélatrice. À partir de 2025, cette prime va passer de 1 million de dollars (environ 907 185 euros) à 500 000 dollars (environ 453 592 euros). Il ne fait aucun doute que beaucoup ont interprété cela comme un signe de crise, car distribuer six chèques de 1 million n’est visiblement plus une option viable financièrement pour la PFL.
Cependant, avec l’annonce d’un nouveau tournoi limité à seulement huit compétiteurs, axé sur l’émergence de nouveaux talents plutôt que sur le but ultime pour les lutteurs de la promotion (des titres PFL dans diverses catégories devraient également être introduits), cette diminution des primes paraît logique. Au cours de sa mise à jour sur l’avenir de la promotion, Ariel Helwani a également précisé que la réduction des coûts n’est pas la priorité pour la PFL, compte tenu des informations qu’il a reçues sur leur situation financière.
« Lorsque cela a d’abord été annoncé, la réduction de 1 million à 500 000 dollars a donné l’impression qu’ils étaient morts. Mais on m’assure qu’en ce qui concerne les finances, ils sont en bonne posture. Ils ont de bons investissements solides, tout ça, et plus encore. Ils ne manquent pas d’argent, il s’agit simplement d’une restructuration de la façon dont la promotion est organisée. Je pense que cela a beaucoup plus de sens. »