Dans le monde des sports de combat, il n’est pas rare que les départs marquent autant les esprits que les affrontements eux-mêmes. Aujourd’hui, un vent de déception souffle sur la Professional Fighters League (PFL), suite à l’annonce du départ de Kayla Harrison, une athlète hors pair dont la présence et les performances ont grandement contribué à la renommée de l’organisation. Une figure emblématique de la PFL, qui a su captiver les fans par son talent indéniable et son charisme.
Donn Davis, cofondateur de la PFL, n’a pas manqué de faire part de son ressenti face à cette nouvelle inattendue. “Je suis déçu”, confie-t-il, marquant une pause, comme pour peser ses mots. Ce départ n’est pas seulement celui d’une combattante, mais aussi d’une vision partagée, d’ambitions et de rêves de grandeur pour la ligue. Davis avait en tête des combats d’un calibre tel que, selon lui, “ça aurait été plus grand que tout ce que l’UFC a pu proposer”. Il s’agit là d’une affirmation audacieuse, surtout compte tenu de la stature et du prestige de l’UFC dans l’univers des MMA.
Les plans de Davis pour Harrison étaient, sans l’ombre d’un doute, à la hauteur de sa vision grandiose. Il évoque des affrontements qui auraient non seulement consolidé la réputation de la PFL mais auraient aussi propulsé Harrison au rang de superstar mondiale des arts martiaux mixtes. “Nous avions des combats en préparation pour elle qui auraient définitivement inscrit son nom dans l’histoire du sport”, souligne-t-il.
Les aspirations de Davis et de la PFL ne se limitaient pas à égayer le présent mais s’étendaient également vers un futur où la ligue se serait positionnée comme une rivale incontestable de l’UFC, avec Harrison comme fer de lance.
Ce départ soulève inévitablement des questions sur l’avenir de la PFL, mais aussi sur les perspectives de Harrison. Pourquoi partir maintenant? Quelle sera sa prochaine étape? Les réponses à ces questions demeurent, pour l’instant, enveloppées de mystère.
Toutefois, une chose est certaine: l’empreinte de Kayla Harrison sur la PFL est indélébile. Sa présence reste gravée dans l’histoire de l’organisation comme un témoignage de ce qui a été atteint et de ce qui aurait pu l’être. Davis, bien que marqué par la déception, semble également empreint d’une sorte de respect admiratif pour la décision de Harrison. Après tout, dans le combat comme dans la vie, chaque mouvement est une stratégie, et chaque choix forge le chemin vers de nouveaux horizons.
Dans ce contexte de changement, l’histoire de Kayla Harrison et de la PFL continuera d’être écrite, peut-être sur des pages séparées, mais toujours marquée par les souvenirs des combats qui étaient, selon Donn Davis, “plus grands que tout”.