Dans l’univers impitoyable de la boxe poids lourd, le promoteur de Boxxer Ben Shalom a des aspirations à la hauteur des combats qu’il organise. C’est avec une anticipation palpable qu’il envisage une revanche tant attendue avant la fin de l’année 2024. La première confrontation entre le champion poids lourd britannique et du Commonwealth, Frazer Clarke, et son compétiteur acharné, Fabio Wardley, qui se sont affrontés pendant 12 rounds mémorables à l’O2 de Londres en mars dernier, a terminé sur un impressionnant match nul. Les deux combattants ont été mis à rude épreuve, Clarke touché au sol, Wardley ébranlé, sans oublier le nez cassé de ce dernier.
“Ambos han recibido mucha paliza en ese combate”, admite Shalom, le promoteur derrière Clarke, soulignant la dureté de ce combat qui a laissé des traces. L’idée d’une pause s’impose d’elle-même, bien que le cœur de guerrier des deux athlètes pourrait en décider autrement. Le retour dans l’arène se profile plus rapidement qu’anticipé par Shalom lui-même, qui reconnaît cependant que d’autres voies lucratives s’ouvrent à ses pugilistes. “Frazer, en particulier, se voit proposer de nombreuses options. Néanmoins, le combat le plus rentable pour eux reste cette revanche”, affirme Shalom.
L’année précédente, Shalom avait été la cible de critiques pour avoir freiné l’ardeur de Clarke à affronter Wardley, préférant le voir accumuler de l’expérience. Cette patience semble avoir porté ses fruits le 30 mars à Londres, cristallisant une stratégie payante. “C’était une décision évidente, et voir ce que ça a donné prouve le bien-fondé de notre approche”, se réjouit Shalom. Clarke a renversé les pronostics, exhibant une résilience et une bravoure exceptionnelles face à un adversaire constamment dangereux, même dans ses moments les plus faibles.
Le combat a non seulement propulsé les deux combattants sur le devant de la scène médiatique, séduisant plus d’un million de téléspectateurs, mais il a également rappelé les débuts fulgurants d’Anthony Joshua et Dillian Whyte, l’exemple même de comment un tel affrontement peut forger des légendes.
Concernant Wardley, reconnu pour sa liberté contractuelle combat après combat, cette flexibilité semble perdurer malgré le succès de leur dernier match. “Il a toujours été un agent libre, et je respecte cela”, confirme Shalom. Les perspectives d’une revanche entre Clarke et lui s’annoncent des plus excitantes, promettant un duel encore plus électrisant que le précédent.
Dans cet échiquier des poids lourds où chaque coup doit être calculé avec précision, Ben Shalom joue une partie dont l’enjeu dépasse la simple victoire sur un ring. Il s’agit de construire des légendes, d’orchestrer des combats qui entreront dans l’histoire, d’allier force brutale et stratégie d’avenir. Clarke et Wardley, chacun avec ses atouts et ses ambitions, se retrouvent au cœur de cette ambition gigantesque, prêts à écrire le prochain chapitre de leur saga déjà épique.