Retour sur la défaite de Tim Tszyu : une nouvelle chance avec la ceinture IBF en jeu
Le boxeur australien Tim Tszyu, âgé de 29 ans, s’apprête à reprendre le chemin du ring. En mars dernier, il a subi la première défaite de sa carrière lors d’un combat à Las Vegas contre Sebastian Fundora. Cette défaite, marquée par une plaie profonde à la tête, a conduit à une décision partagée en faveur de Fundora. Samedi, au Caribe Royale d’Orlando, Tszyu sera de retour pour challenger Bakhram Murtazaliev, âgé de 31 ans, pour le titre IBF des poids super-welters, offrant ainsi à Murtazaliev la possibilité de défendre sa ceinture pour la première fois.
Dans la perspective de ce combat, Tszyu revient sur son expérience suite à cette première défaite et sur les enjeux de sa carrière, tout en se réjouissant de la présence de son père emblématique, Kostya Tszyu, qui assistera à l’un de ses combats pour la première fois depuis 2016.
La cicatrice : un souvenir encore vivant
Interrogé sur l’état de sa cicatrice, Tszyu déclare : "Sweet, man. No problems. It’s just on top of the head, but it’s all nice and smooth now. I sort of needed that extra time, for the cut to heal, so I’m glad I didn’t just go in like a maniac." Quant à sa défaite contre Fundora, il n’a pas l’intention de la ruminer : "None at all. None at all, in all honesty."
Il ne regrette pas d’avoir accepté de changer d’adversaire à la dernière minute. "Not at all. I lived my childhood dream, to be fighting in Vegas – in the gladiator’s stadium. Things didn’t go according to plan, but life doesn’t always go to plan." Tszyu rappelle l’importance de cette expérience pour son équipe de Premier Boxing Champions, qui a reconnu son engagement : "Yeah. They said to me after that… which means a lot."
Réflexions sur la défaite et les prochaines étapes
Concernant la suggestion que son coin aurait dû le retirer du combat après l’ouverture de sa plaie, Tszyu ne semble pas en accord : "No, not really. I wouldn’t want my corner to – I’d be pretty dirty on them if they pulled me out, so that’s why I didn’t want to." Il reconnaît que l’accent mis sur sa blessure peut parfois faire oublier les capacités de Fundora : "Yeah, it sort of plays down his victory."
Face aux rumeurs d’un potentiel rematch avec Fundora, Tszyu n’est pas vraiment au courant : "I’m not even aware. I’m not even sure [there was any]." Refusant de se laisser abattre, il se concentre sur une préparation adéquate avant de se mesurer à de gros noms tels que Vergil Ortiz Jr. : "It was more about the preparation, because with Ortiz – you’ve got to be 100 per cent ready for that fight."
Vers un nouveau défi
L’opportunité de combattre pour un titre mondial représente une grande satisfaction pour Tszyu : "Yeah, it’s a great feeling to be back fighting for a world title." Il estime que Murtazaliev est un adversaire dangereux : "We shall see. He just throws certain shots quite uncomfortably… He’s awkward."
La présence de son père lors de ce combat majeur ajoute une dimension émotionnelle à ce moment charnière : "I think he’s more than ready. He’s more excited." Tim Tszyu et son équipe se préparent pour relever ce défi, conscient des enjeux que représente un deuxième revers consécutif. Dans un sourire, il ajoute : "Yeah, it’s back to looking at factory jobs [laughs]."
Sport collectif et indépendance
Le boxeur évoque sa volonté de rester indépendant dans un monde où de nombreux boxeurs cherchent à signer avec de grands promoteurs : "I think part of it is being able to create your own revenue, and not be dependent on others." Il reste concentré sur son objectif : "I’ve got a good team behind me, and I’m happy with everything."
En parlant de son avenir, Tszyu exprime son désir de s’établir aux États-Unis pour profiter pleinement des opportunités qui s’offrent à lui : "To live and breathe the sport, and make the most of the opportunity [to spar and use the gyms in Vegas]."
À l’approche du combat contre Murtazaliev, Tszyu semble déterminé à faire ses preuves et à poursuivre son rêve dans le monde de la boxe.