La récente annonce de Chris Weidman, retiré de l’UFC, est restée plutôt discrète pour un ancien champion. Après avoir combattu 20 fois dans l’Octogone, incluant trois défenses de titre consécutives en poids moyens, suite à la fin de la légendaire série d’Anderson Silva, “The All-American” a indiqué, lors de l’émission de pesée avant l’UFC 311 plus tôt ce mois-ci, qu’il ne se battrait plus pour la promotion.
Weidman a fait ses débuts dans l’UFC en 2011, et bien que sa dernière période de compétition ait suscité des appels à sa retraite, y compris de la part de Dana White, beaucoup pensaient qu’il annoncerait sa fin de carrière après son combat perdu contre Eryk Anders lors de l’UFC 310 en décembre. Plutôt que de dire adieu aux fans sur le mic à la T-Mobile Arena de Las Vegas, un post sur les réseaux sociaux a constitué son ultime moment d’au revoir avant d’être annoncé comme combattant pour la GFL lors du draft de la promotion vendredi dernier.
Weidman était invité dans l’émission d’Ariel Helwani le 28 janvier pour discuter de son départ de l’UFC et de sa décision de signer avec la GFL. Il a expliqué qu’il souhaitait un grands adieu dans l’octogone, mais pas sur les préliminaires, là où son combat reprogrammé avec Anders s’est finalement déroulé.
“Je pensais un peu annoncer que je prenais ma retraite et que je déposais mes gants, ce qui aurait été plutôt cool. Mais honnêtement, l’UFC m’a dit : ‘Chris, on va encore te mettre sur les préliminaires. On ne peut pas te mettre sur les cartes principales’. C’est nul de voir ça. Un champion comme moi, constamment relégué aux préliminaires. Qu’est-ce que je fais ?”
Bien qu’il ressente des regrets concernant la façon dont sa carrière à l’UFC s’est terminée, Weidman a également ajouté qu’il comprend pourquoi les places sur la carte principale sont attribuées à d’autres combattants.
“Tous ces jeunes talents, ces gars qui étaient dans ma position il y a des années, doivent devenir de nouvelles stars. Et nous, les anciens champions comme moi qui n’avons plus de résultats brillants, perdons des combats… on passe des richesses à la pauvreté dans l’UFC, et c’est difficile à accepter, mais c’est juste des affaires.”