Un combattant letton de MMA, âgé de 32 ans, a été condamné à cinq ans et demi de prison après avoir plaidé coupable de plusieurs infractions liées à la maltraitance de son ancienne partenaire. C’est au tribunal de Dundalk, en Irlande, que le juge Dara Hayes a rendu la décision, après avoir été informé des actes violents et menaçants répétés de l’individu non identifié, qui a finalement écopé d’une peine totale de six ans, rétroactivement appliquée à janvier 2023.
Cet homme, bien qu’il n’ait jamais eu de condamnation antérieure, a graduellement intensifié la gravité de ses actions en l’espace de peu de temps. Sa partenaire a même fait le lien entre son comportement colérique et le stress lié à sa coupe de poids pour un combat imminent. Au total, il a accepté la responsabilité de graves abus, de contrôle coercitif, de dommages criminels, de vol et de cruauté envers les animaux.
Les premiers incidents rapportés incluent un acte de violence où il a donné un coup de pied au chien de sa partenaire après que celui-ci se soit souillé sur le sol. Lorsque sa partenaire est intervenue pour protéger l’animal, il a violemment frappé sa main, entraînant une fracture d’un doigt de sa main gauche. Ce moment marque le début d’une spirale descendante qui ne fera qu’empirer.
Par la suite, il a maltraité physiquement la femme en l’étranglant et en lui donnant des coups de pied, avant de répéter la même violence moins de deux semaines plus tard, en la frappant sur les bras et les jambes dans son propre appartement. Quelques semaines après ces actes, il a tenté de poignarder son ancienne partenaire avec un couteau de cuisine, pour finalement briser ses clés de voiture, voler son téléphone, et la frapper au visage trois jours plus tard alors qu’elle tentait de lui remettre certaines de ses affaires dans un parking public.
Malheureusement, les abus physiques et psychologiques ont persisté après que la femme a accepté de le réintégrer dans sa vie par la suite à sa grossesse. Il l’a alors soumise à des violences physiques et verbales. Dans un moment particulièrement tragique, après une fausse couche, l’affaire a été investiguée au titre d’une violation d’une ordonnance de protection, où les gendarmes irlandais ont découvert qu’il tentait de se cacher sous le lit de la victime.
Libéré sous caution, il a profité de sa liberté pour s’introduire par effraction dans l’appartement de la femme, où il aurait menacé la victime en lui déclarant : « Je peux te tuer maintenant et les gardes ne peuvent pas te protéger. » Dans son témoignage, le prévenu a affirmé qu’après avoir purgé sa peine et retrouvé sa liberté, il avait l’intention de retourner dans son pays d’origine, la Lettonie.
Ce cas souligne non seulement la gravité de la violence domestique, mais aussi l’impact dévastateur qu’elle peut avoir sur les victimes. La communauté des arts martiaux doit également réfléchir aux conséquences de tels comportements, qui ne devraient en aucun cas faire partie de cet univers, souvent considéré comme un exemple de discipline et de respect.