Dans la soirée marquée par le combat tant attendu entre Oleksandr Usyk et Tyson Fury, le Kingdom Arena à Riyad a également vu se dérouler d’autres affrontements captivants. Parmi eux, le jeune espoir saoudien, Mohammed Alakel, âgé de 20 ans, a ouvert les hostilités. Coaché par Joe Gallagher, Alakel a fait forte impression en battant le Colombien Joshua Ocampo, basé en Espagne, qui se retrouve désormais avec un bilan de 8 victoires, 43 défaites et 5 nuls (6 KOs).
Dès le début du match, Alakel a pris le contrôle, lançant des frappes puissantes avec sa main droite, qu’il s’agisse de coups en crochet ou de montées, et a bien suivi avec des coups droits, réveillant la tête d’Ocampo à plusieurs reprises. Un moment clé a été lorsque le jeune combattant a réussi à faire tomber Ocampo avec un crochet droit, le poussant au tapis. Le combat, bien que déséquilibré, a témoigné du courage d’Ocampo face à la domination d’Alakel, qui a remporté le match avec des scores de 60-53 sur les trois cartes.
Sur le ring tout aussi dynamique, le prétendant des poids lourds légers, Daniel Lapin, a débuté son affrontement contre le Français Dylan Colin avec une grande intensité, laissant envisager une victoire rapide. Cependant, après un bon premier round, Colin, ancien kickboxer, a su se ressaisir au cours du second round. Au troisième et au quatrième round, Lapin a poursuivi son travail efficace avec son jab tout en restant en mouvement constant, infligeant des marques visibles sur le côté gauche du visage de Colin.
Dans le huitième round, Colin a été envahi par un contre du droit qui l’a secoué, mais il a continué à avancer, bien que sans succès et avec une détermination louable. La rapidité de réaction de Lapin combinée à sa défense astucieuse lui a permis de dominer le combat, obtenant la victoire avec des scores de 100-90 et 99-91 sur deux cartes.
Après ce combat, Lapin affiche désormais un palmarès impressionnant de 11 victoires (4 KOs) contre une seule défaite pour Colin, qui détient un bilan de 14 victoires (4 KOs).
Enfin, dans un autre affrontement de la soirée, le poids lourd ukrainien Andrii Novytskyi, basé à Los Angeles, a amélioré son dossier à 14-0 (10 KOs) en utilisant sa taille et sa portée pour tenir à distance Edgar Ramirez, le Mexicain basé à Dallas, qui compte désormais 10 victoires, 2 défaites et 1 nul (4 KOs). Mesurant 2,01 mètres, Novytskyi a facilement dicté le rythme du combat, laissant Ramirez se débattre dans un rôle plutôt passif, subissant des coups occasionnels au corps et à la tête. Les juges ont noté le combat 100-90 à deux reprises, et 98-92, confirmant le contrôle de Novytskyi tout au long des 10 rounds.
Cette soirée a non seulement mis en valeur les talents émergents et confirmés du boxe, mais a également révélé les promesses futures des combattants prêt à briller sur la scène internationale.