Yeritsyan, protégé de Roach, vise les grands combats en cas de victoire sur Randall

Dans l’arène des poids welters, une catégorie qui fait briller les yeux des amateurs de boxe par son histoire et ses champions légendaires, un combattant d’origine arménienne se prépare à laisser sa marque. Gor Yeritsyan, invaincu et formé par le légendaire Freddie Roach, entre dans le ring avec une détermination de fer. À 29 ans, avec un palmarès impressionnant de 17 victoires, dont 14 par KO, convertissant ses 147lbs en une force de 66.68kg, Yeritsyan est prêt à se battre contre Quinton Randall lors d’une soirée organisée par Tom Loefller 360 Promotions au Chumash Casino, en Californie. Ce combat, qui constitue l’événement principal sur UFC Fight Pass, est pour lui une opportunité de démontrer son talent et sa puissance.

Randall, âgé de 33 ans, représente un défi considérable pour Yeritsyan. Ce texan, fort d’un parcours solide mais venant d’une défaite contre Brian Norman Jr., cherche à rebondir. Yeritsyan, cependant, affiche une confiance sans faille : « Je veux m’assurer de donner un spectacle. J’ai été très rigoureux pendant l’entraînement. Randall est un bon adversaire, mais je compte être agressif pour remporter ce combat par KO. »

Après une pause de deux ans et demi, 2023 a été une année active pour Yeritsyan. Ceci a été rendu possible grâce à son contrat promotionnel avec Loeffler, lui permettant de combattre fréquemment. Sa dernière victoire en novembre, une décision unanime après huit rounds contre Luis Alberto Veron, a suivi deux KO au second round. Ces victoires reflètent l’excellence du coaching de Freddie Roach, figure emblématique dans le monde de la boxe. Yeritsyan ne tarit pas d’éloges sur son entraîneur : « Freddie est tout pour moi. Un frère, un père, un entraîneur. Je lui suis infiniment reconnaissant. »

L’ascension de Yeritsyan s’inscrit dans un désir de suivre les traces de champions arméniens tels que Vic Darchinyan et Arthur Abraham. Mais pour atteindre le sommet et se battre pour des titres mondiaux, comme le détiennent Terence Crawford et Jarron « Boots » Ennis dans la catégorie des welters, il doit grimper dans le classement des organismes de sanction. Actuellement, au sein de la communauté arménienne, seuls Arsen Goulamirian et Norair Mikaelian portent des titres mondiaux, mais Yeritsyan, accompagné d’autres talents tels qu’Erik Bazinyan et Gurgen Hovhannisyan, aspire à rejoindre ce cercle restreint.

Conscient des challenges à venir, notamment l’éventualité d’un combat contre des détenteurs de titres mondiaux ou d’anciens champions, Yeritsyan se dit prêt à affronter tout adversaire pour prouver sa valeur. Robert Guerrero figure parmi les noms qu’il aimerait affronter, soulignant son ambition et sa détermination.

Dans le cadre de cette quête de gloire, son promoteur Tom Loeffler, qui a déjà propulsé Serhii Bohachuk à un combat pour le titre WBC des super-welters, joue un rôle décisif. Yeritsyan affirme : « Je suis prêt à combattre quiconque Mr Loeffler me propose. Je n’ai pas de temps à perdre. Je suis prêt pour ma chance au titre mondial. »

Dans un monde de combats et de gloire, Gor Yeritsyan avance, soutenu par une équipe, une histoire, et un pays. Sa route vers le succès est pavée de défis, mais son cœur de combattant ne connaît pas de limites.

A lire aussi...

Warrington vise la revanche sur Wood tout en explorant d’autres pistes prometteuses Warrington vise la revanche sur Wood tout en explorant d’autres pistes prometteuses L’organisateur de Santiago vise à poursuivre son succès au Japon cette semaine Foster triomphe sur Nova et conserve son titre WBC des 59 kg dans une victoire épique